Vous avez certainement pris la décision de changer votre plafond par un faux, ou par ce qu’on appelle communément du placo. Cependant, votre projet n’avance pas comme vous l’auriez souhaité. En effet, ce genre de problème peut survenir si vous ignorez par où et par quoi commencer. Heureusement, ce guide a été conçu pour vous aider. Découvrez en quelques étapes comment poser facilement un faux plafond.
Les catégories de faux plafonds
En matière de faux plafond, il en existe trois catégories. En effet, il est répertorié des plafonds suspendus, des faux plafonds tendus et des plafonds autoportants. Pour plus de sécurité, il est recommandé d’être assisté ou de se faire aider par un professionnel de la pose de plafond quand vous choisissez d’intervenir vous-même.
Le plafond suspendu
C’est un plafond avec des supports légers ou bois ou en aluminium qui est suspendu à l’ancien plafond. Ce dernier est en effet composé de plaques et de rails pour faux plafond et permet de créer un vide pour cacher des câbles ou isoler un espace.
Le faux plafond tendu
C’est le préféré des décorateurs d’intérieur. Le faux plafond tendu est conçu avec un tissu déperlant, épais et robuste. Il s’assouplit sous l’effet du temps et de la chaleur et est tendu par des matériaux fixés au mur.
Le faux plafond autoportant
Favorable pour des rénovations, ce système répond au besoin esthétique, thermique et acoustique. Le faux plafond autoportant se fait moins populaire que ses semblables. Il est essentiellement composé de deux rails parallèles fixés sur deux murs emboités et soutenus par des montants. Ce dernier ne nécessite pas de fixation au plancher, ce qui facilite son installation.
Montage d’un plafond autoportant
La pose d’un plafond autoportant respecte six étapes dans sa mise au point. Il s’agit de : la préparation du matériel, du traçage des repères du nouveau plafond autoportant, de la fixation des rails périphériques, de la pose des montants, de la mise en place de l’isolant et de la pose des plaques.
La préparation du matériel
La pose de ce modèle de plafond nécessite d’avoir certains outils à porter de mains. Pour sa réussite, vous aurez besoin entre autres : d’une vicieuse, d’un cordeau, d’un crayon de maçon, d’un mètre à ruban, et d’une cisaille à tôle. Vous aurez également besoin d’une grignoteuse, d’une vicieuse pour plaque de plâtre, d’une sertisseuse, d’une scie, d’une cale et rabot, d’une équerre et d’une règle. Enfin, il vous faudra des vices prégys RT 421, des vices prégys TF 212, des chevilles, des rails prégymétals, des montants prégymétals et d’un isolant.
Le traçage
Pour commencer, repérez la distance entre l’ancien plafond et le nouveau plafond que vous voulez poser. Ensuite, avec le cordeau, tracez sur les quatre murs de la pièce le niveau de l’ossature sur lequel viendront se positionner les rails périphériques. N’hésitez pas à utiliser une règle à niveau et un crayon à maçon si nécessaire.
La fixation des rails périphériques
Fixez les rails sur les deux murs en vis-à-vis. Assurez-vous qu’ils sont proportionnels à la mesure du mur. Cette étape se fait dans le tiers supérieur et avec une fixation adéquate. Ne manquez donc pas de vous assurer que les rails sont bien posés à l’horizontale à l’aide d’un niveau. De plus, l’entraxe entre fixations doit être de 60 cm.
La pose des montants du plafond dans les rails
Les montants doivent être fixés dans chaque extrémité des rails, formant ainsi des angles droits avec les vices prégys RT 421. Aussi, ces derniers doivent avoir la même mesure que les rails.
La mise en place de l’isolant
À l’aide de votre scie, coupez l’isolant en respectant la mesure correspondant à l’espace entre deux montants, puis positionnez-les.
La pose des plaques
À chaque 30 cm, à l’aide des vices prégys TF 212, fixez des plaques de plâtre de sorte qu’elles soient perpendiculaires au montant. Vous pouvez faire usage d’un lève plaque pour faciliter le positionnement et pour fixer les plaques.
Voilà à peu près tout ce qu’il vous faut pour réussir votre projet. À vous de jouer.