L’étanchéification de balcon en 4 étapes

En été, le balcon figure parmi les endroits préférés des particuliers. C’est un lieu de détente le week-end et durant l’apéro time. Malheureusement, cet espace fait partie des plus exposés aux aléas des éléments et se dégrade vite. En quelques semaines, des signes d’infiltration et de dégradation peuvent apparaître, annonçant l’effondrement de l’infrastructure. Ainsi, pour des raisons de sécurité, faisons le point sur les étapes à suivre pour l’étanchéification d’un balcon.

Faites effecteur une étude

Les travaux d’étanchéification de balcon ne peuvent être mis en œuvre par des novices, au risque de subir des accidents graves. Raison pour laquelle, il est obligatoire de faire appel à un professionnel, dont l’entreprise ARREBA et son équipe. Leur premier réflexe sera d’effectuer une étude approfondie de la situation, grâce à une descente sur terrain. Ils observeront :

  • La présence d’humidité;
  • Le taux d’infiltration de l’eau;
  • Les fissures ;
  • L’apparition de la moisissure.

C’est quasiment le même procédé pour l’isolation d’un mur en parpaing. L’étude ne prend que 15 minutes, selon la superficie du balcon. Un plan d’action sera mis en place et expliqué au client, pour le tenir au courant des étapes qui vont suivre.

Le colmatage des fissures

Le mastic de bois est le produit de colmatage le plus utilisé pour l’étanchéification d’un balcon. Toutefois, il existe d’autres marques de résines et les résultats sont les mêmes. En moyenne, comptez 1h pour le colmatage des fissures, selon leur niveau de dangerosité. En effet, les plus petites sont les plus faciles à colmater, tandis que les plus grandes nécessitent plus de temps. Le procédé est simple, il suffit d’appliquer le mastic et d’utiliser un souffleur industriel pour le sécher. Si le balcon est doté d’un bardage en fibre de bois, n’hésitez pas à demander au professionnel de les retirer pour atteindre la couche interne. Il est impératif de ne laisser aucune fissure non colmatée, au risque de la voir s’agrandir.

Le nettoyage des mousses

La troisième étape de l’étanchéification du balcon passe par le traitement de la surface pour enlever la mousse. Cette matière végétale est l’une des preuves de l’infiltration de l’eau dans le balcon et celle qui la dégradera vite. De ce fait, il faut les enlever, en les déracinant. Pour ce faire, le professionnel utilisera un produit antimousse et champignons spécifique. Il en vaporisera grâce à un jet à haute pression, pour ensuite frotter la surface et rincer avec de l’eau claire. Il devra veiller à ce qu’aucune racine ne soit encore en vie. Pour cela, il aura la lourde tâche de racler les points de développement de la mousse avec une raclette. Si le résultat est satisfaisant, il passera à la dernière étape des travaux.

Attention, ne tentez pas de reproduire les mêmes gestes que l’expert, car ce type de produit est à manier avec soin. De plus, si vous en achetez, ne le laissez pas à la portée des enfants.

L’application du liquide d’étanchéité

Pour que le balcon puisse résister à l’infiltration de l’eau, un liquide d’étanchéité est vaporisé sur toute sa surface. Ce type de résine est particulièrement efficace, car la membrane adhérente qui les composent est 100 % étanche. Ainsi, elle préserve le balcon :

  • des eaux de pluie ;
  • de l’humidité du sol ;
  • des fissures.

Pour qu’elle adhère, il faudra la laisser sécher 24 heures au soleil. Le lendemain, une deuxième couche sera appliquée. Par la suite, le professionnel pourra engager les travaux de peinture, pour donner une seconde vie au balcon.

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