bois douglas

Bois Douglas : caractéristiques, avantages et entretien

Aussi connu sous l’appellation de « sapin Douglas » ou de « pin d’Oregon », le bois Douglas est une essence couramment utilisée dans la construction. À l’intérieur qu’à l’extérieur, ce type de bois est fortement recommandé par les architectes en raison de ses multiples atouts. Charpente, chevrons, sol, terrasse, bardage de façade, chalet ou abri de jardin peuvent être tous aménagés avec le bois Douglas. Choisir ce dernier, c’est garantir une construction pérenne. Dans cet article, on vous dit tout sur le pin d’Oregon. Bonne lecture !

Origine et caractéristiques du pin Douglas

Venu tout droit d’Amérique du Nord, précisément des forêts de la côte Ouest, le pin douglas fut importé en Europe au début du XVIIIème siècle. En France, en 1842, cette espèce a été fortement utilisée pour ornementer les parcs et les jardins publics. Pouvant parfaitement s’adapter aux régions montagneuses, le pin d’Oregon s’affiche dans la liste des espèces les plus cultivées lors des campagnes de reboisement, notamment dans le Massif Central. D’ailleurs, la France est actuellement le premier pays européen producteur de douglas avec une superficie de 420 000 hectares recouverte.

Du haut de ses 50 m, voire plus, le bois douglas a une teinte rose-saumon à brun rougeâtre. Son aubier est bien différencié et doté de forte texture malgré les cernes de grande largeur. Ce bois à odeur agréable est grandement apprécié des menuisiers de par ses excellentes propriétés mécaniques (flexion, traction, compression).

Les atouts du bois Douglas

Fortement résistante à l’humidité, cette essence est imputrescible. D’ailleurs, c’est la principale raison pour laquelle on le choisit pour les aménagements extérieurs (véranda, plages de piscine, terrasse…) d’autant plus qu’elle tend à se durcir au fil du temps. En outre, elle ne nécessite pas obligatoirement un traitement vu qu’elle est naturellement résistante aux champignons et aux attaques d’insectes xylophages.

D’un point de vue esthétique, le bois Douglas apporte une touche d’élégance à la structure dont il a le privilège d’ornementer. Son coté chaleureux garantit le confort dans la maison.

Le traitement et l’entretien du bois Douglas

Comme il a été dit plus haut, il n’est pas forcément nécessaire d’entretenir le bois Douglas. Toutefois, un traitement autoclave est préconisé par les professionnels de la menuiserie afin de conserver son aspect original. En effet, ce bois à l’état brut va ternir au bout de 3 mois et commencer à griser au bout de 6 mois en raison de son exposition aux intempéries et aux UV. Mais aussi, des moisissures apparaissant sous forme de points noirs peuvent se former à la surface. Cela va évidemment détériorer l’esthétique de la construction.

Sur le marché, il existe divers produits afin de traiter le bois Douglas, mais le plus recommandé est le saturateur. Selon la construction à traiter, les professionnels conseillent l’utilisation d’un produit donné. On peut par exemple citer le Saturateur Terrasse ST600 pour entretenir les lames de terrasse ou encore le Saturateur Bardage SB600 à appliquer sur un bardage en bois douglas. En revanche, l’huile ou la lasure est à proscrire, car celle-ci peut abîmer l’aspect naturel du bois.

Avant d’appliquer le saturateur sur un bois douglas neuf, il convient de laisser ce dernier exposé à l’extérieur pendant 3 semaines. Cela va permettre au bois de « s’ouvrir » afin que le produit puisse bien s’imprégner. Pour les impatients, ils peuvent « accélérer » le processus en brossant le bois avec un mélange d’eau chaude et de savon noir.

Concernant la fréquence d’entretien, celle-ci dépend généralement de la région et de son climat. Dans les zones à fortes variations climatiques, on recommande un renouvellement d’entretien une fois par an. Pour le cas d’un aménagement moins exposé aux intempéries, le traitement du bois douglas est à refaire tous les deux à cinq ans.

N.B : Au cas où le bois est resté longtemps sans entretien et a fini par noircir, il faut d’abord appliquer un nettoyant-dégraissant ou un dégriseur pour bois avant d’utiliser le saturateur.

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